René Leduc & Alexis Maneyrol
Si moi, René Leduc je n'avais pas croisé, en 1911, à Frossay où vivaient mes grands-parents, la route du pionnier de l'aviation Alexis Maneyrol (né à Frossay en 1891), je n'aurais sans doute pas eu le même parcours professionnel !
Dans "Vers les champs bleus du ciel", le livre que j'ai écrit au crépuscule de ma vie, je raconte ..."un jeune homme s'arrêtait souvent devant l'échoppe de tisserand que tenait mon grand-père pour échanger quelques mots. « Pour m'amuser, il me soulevait à bout de bras, me faisant tourner vite, vite, en disant : Oh, le grand oiseau qui vole, qui vole. Et je criais : encore, encore ! C'était Alexis Maneyrol, j'avais 4 ans et demi. »".
La dernière fois que je croisais la route d'Alexis Maneyrol, ce fut pour ses obsèques, le 21 octobre 1923. Quelques jours plus tôt, son avion s'était écrasé au sol lors d'un meeting en Angleterre. J'avais 16 ans et demi.
Je ne retins de cette cérémonie qu'une seule phrase : « Nous te promettons de continuer ton oeuvre... » Message que je repris à mon compte !
Après des études au lycée Clémenceau, je fus élève pilote militaire puis pilote. Ma vraie passion : construire des avions que je baptiserai tous RL comme "René Leduc" !
Le premier, le RL 12, achevé en 1939, sera détruit en 1943 par les bombardements. Qu'importe.
En 1949, avec mon RL 16, le 13 juin 1949, je battai 3 records du monde d'altitude au-dessus de l'aéroport de Château-Bougon : 7 788 m !
Il y aura aussi le fameux RL 21, construit dans mon appartement nantais de la rue des Martyrs. Il faudra la grue des transports Drouin pour sortir, par la fenêtre, le fuselage de l'appareil. Les ailes et le moteur descendront par l'escalier !
L'avion se révélera un pur-sang !
Raymond Davy, chef pilote de l'aéroport de Loire-Atlantique, va en tirer le maximum. Il avait pris ma place dans la carlingue !
Le 13 octobre 1960, je bats, par deux fois, le record du monde de vitesse des avions de tourisme, que je pulvérise le 21 décembre 1966, 350 km/heure !
De retour à Saint-Père, je continue à m'adonner à ma passion. Je reçois les enfants des écoles qui peuvent venir admirer le fameux RL 21 que je conserve précieusement. Avec mon fils, je réalise même un ULM (le RL24) !
Dans "Vers les champs bleus du ciel", le livre que j'ai écrit au crépuscule de ma vie, je raconte ..."un jeune homme s'arrêtait souvent devant l'échoppe de tisserand que tenait mon grand-père pour échanger quelques mots. « Pour m'amuser, il me soulevait à bout de bras, me faisant tourner vite, vite, en disant : Oh, le grand oiseau qui vole, qui vole. Et je criais : encore, encore ! C'était Alexis Maneyrol, j'avais 4 ans et demi. »".
La dernière fois que je croisais la route d'Alexis Maneyrol, ce fut pour ses obsèques, le 21 octobre 1923. Quelques jours plus tôt, son avion s'était écrasé au sol lors d'un meeting en Angleterre. J'avais 16 ans et demi.
Je ne retins de cette cérémonie qu'une seule phrase : « Nous te promettons de continuer ton oeuvre... » Message que je repris à mon compte !
Après des études au lycée Clémenceau, je fus élève pilote militaire puis pilote. Ma vraie passion : construire des avions que je baptiserai tous RL comme "René Leduc" !
Le premier, le RL 12, achevé en 1939, sera détruit en 1943 par les bombardements. Qu'importe.
En 1949, avec mon RL 16, le 13 juin 1949, je battai 3 records du monde d'altitude au-dessus de l'aéroport de Château-Bougon : 7 788 m !
Il y aura aussi le fameux RL 21, construit dans mon appartement nantais de la rue des Martyrs. Il faudra la grue des transports Drouin pour sortir, par la fenêtre, le fuselage de l'appareil. Les ailes et le moteur descendront par l'escalier !
L'avion se révélera un pur-sang !
Raymond Davy, chef pilote de l'aéroport de Loire-Atlantique, va en tirer le maximum. Il avait pris ma place dans la carlingue !
Le 13 octobre 1960, je bats, par deux fois, le record du monde de vitesse des avions de tourisme, que je pulvérise le 21 décembre 1966, 350 km/heure !
De retour à Saint-Père, je continue à m'adonner à ma passion. Je reçois les enfants des écoles qui peuvent venir admirer le fameux RL 21 que je conserve précieusement. Avec mon fils, je réalise même un ULM (le RL24) !
Ma passion, construire des avions que je baptise tous RL comme "René Leduc" !